The Sorcerer and the White Snake (It's Love / le Sorcier et le Serpent Blanc), Ching Siu Tung, 2011. Merci Jet Li !

Publié le par asiaphilie

The Sorcerer and the White Snake (It's Love / le Sorcier et le Serpent Blanc), Ching Siu Tung, 2011

 

 

 

sorcerer and the white snake

 

Ching Siu Tung est le réalisateur du récent Kingdom of War, mais aussi d'Histoire de fantômes chinois et Duel to the death (1983, Shaw Brothers). On ne peut pas dire qu'il est véritablement percé dans le milieu, mais c'est un bon faiseur de wuxia et de film d'action en général. De plus il a l'avantage d'être le fils de Gang Cheh, le réalisateur du chef d’œuvre « les 14 Amazones ». Non pas que je veuille sous-entendre qu'il règne un certain népotisme dans le cinéma hong-kongais puisque le fiston a fait ses preuves depuis 30 ans, mais c'est une anecdote intéressante.

 

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Bref, toujours est-il qu'il semble avoir disposé d'un budget conséquent pour ce film où les effets spéciaux sont omniprésents et où Jet Li figure au casting ! Le Sorcier et le Serpent blanc a été récompensé au festival du film de Catalogne.

 

L'histoire est basée sur une vieille légende chinoise à base de démons, de moines-exorcistes et de romance entre humain et créatures maléfiques. Le film sortira en France en 3D, étant donné que j'ai pour ma part vu la version « festival » en anglais, je ne pourrais pas vous dire si l'effet est bien géré et utile au film, mais à première vue il risque de ne pas apporter grand chose en plus à un long métrage qui souffre de belles faiblesses, même s'il est assez divertissant.

 

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C'est dont l'histoire de l'abbé Fahai (Jet Li), chasseur de démon en chef et de son disciple Neng Ren. En face d'eux, une fratrie de serpents (un blanc et un vert), ou plutôt de serpentEs puisqu'il s'agit de deux jolies jeunes femmes. L'une d'elle (le serpent blanc) tombe amoureuse d'un herboriste et tente de vivre avec lui une impossible idylle, d'autant que l'incorruptible abbé est à ses trousses ; privé cette fois de son disciple transformé en chauve souris géante. La dernière partie du film est un long combat entre l'abbé, tentant de protéger l'herboriste et les démones.

 

Je l'ai dit Le Sorcier (qui est en fait moine) et le Serpent blanc est un film qui souffre de faiblesses flagrantes, notamment dans cette histoire qui entame de nombreuses pistes, qui ébauche des choses intéressantes mais ne prend pas le temps de les développer, de les approfondir et passe à une autre bien trop rapidement. Seule la romance entre Xu Xian (l'herboriste) et le serpent blanc sert de fil conducteur mais on n'est jamais vraiment convaincu par le déroulement des relations de ce couple improbable. Une pincée de sacrifice, deux sauvetages quelques beaux regards et rien d'autre. On a l'impression que cette histoire n'est la que par ce que dans tout bon film d'action il doit y avoir un peu d'amour. Et pourtant dans la légende originale cet amour impossible est la base de l'histoire ! Un autre sujet intéressant mais qui n'est qu'effleuré est le questionnement du moine dans son combat contre le mal. Sa vision manichéenne est à la fin remise en cause, mais sans vraiment d'explication, à part une lueur dans le ciel venu lui signifier un peu plus de miséricorde...

 

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Les combats, et il y en a beaucoup sont assez réussis (même si Jet Li a vieilli, il ne joue plus les jeunes moines fougueux mais les abbé!) grâce à l'acteur principal. Cependant la aussi on voit quelques défauts, notamment à cause d'effets spéciaux un peu « too much ». J'ai surtout trouvé que les combats manquaient d'affrontements véritables et se résumaient un peu trop à des enchantements et autres « super pouvoirs » aussi bien du coté moine que de celui des démons. Une bonne priére, un mantra et hop le démon est prisonnier dans sa pierre et termine dans le miroir magique. Autre défaut, Jet Li (Fahai) gagne bien trop facilement tout ses combat et est trop supérieur à ses ennemis, il n'y a aucun suspense ! D'habitude le réalisateur laisse toujours perdre un peu les « gentils » avant de les faire revenir à coup de volonté piur qu'ils gagnent de justesse grâce à leur amour, leur solidarité ou un truc du genre. Ici, non, l'abbé est meilleur et c'est tout. Dommage car il y avait du potentiel avec ces énormes serpents, ces vagues géantes, les vampires et un Jet Li en forme face à eux.

 

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Bref, ce film avait un bon potentiel avant de s 'éparpiller dans tous les sens, de perdre en fluidité et en cohérence. Divertissant certes, mais raté à bien des égards, Le Sorcier et le serpent blanc ne gagnera sans doute plus de prix et ne satisfera que les fans de Jet Li, ou presque...

 

 

Carcharoth

 

 

Le trailer (VOstENG)


 

Publié dans Chine et HK

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L
Mon avis:<br /> <br /> Après le chef-d'oeuvre "Green Snake" de Tsui Hark (pour la plus récente version), cette nouvelle adaptation du conte folklorique bouddhique chinois "Madam White Snake", est une superproduction tout<br /> public riche en action, en effets spéciaux et en romance.<br /> <br /> Il s'agit en effet d'un wu-xia-pian mythologico-fantastique très rythmé aux multiples combats qui font appels à un déluge d'effets spéciaux plus ou moins réussis (malheureusement une habitude du<br /> cinéma HK concernant les CGI, entre les pouvoirs très bien restitués et les serpents de fin qui rappellent les cinématiques de la décennie passée) dans des décors et paysages de toute beauté (le<br /> décor de glace, l'habitation de Xu Xian...), mais également d'une belle romance à l'ambiance merveilleusement poétique et parfois délicatement drôle entre une démone et un homme. Les personnages ne<br /> sont par contre pas toujours assez développés, mais les acteurs sont dans le ton et la relation entre Serpent Blanc et Xu Xian est attachante.<br /> <br /> "The Sorcerer and the White Snake" est de la sorte un bon wu-xia-pian mythologico-fantastique pour toute la famille qui fait passer un très bon moment, même si certains SFX piquent les yeux.
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