le Test si J'etais 100% Asiatique, il n'y a que sur Asiaphilie qu'on voit des choses comme ça !

Publié le par Nostalgic-du-cool

Voila en ces temps de disette pour le blog qui s'explique par nos départs en vacances et par une certaine flemme contrecoup d'un gros mois de juillet, je reviens avec un post plus léger. En effet sur la proposition de Stonyboy j'ai décidé d'essayer de refaire ce sympathique test qui a bien tourné sur la blogosphère mais cette fois avec des réponses 100% asiatique. C'est parti !

Et c'est partit pour moi aussi !

SI J'ÉTAIS....

Un film : C'est dur il y en a tant, mais je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de repondre Last Life in The Universe de Pen-Ek Ratanaruang, ce n'est peut être pas mon film asiatique préféré mais je me reconnais bien dans son ambiance mélancolique et rêveuse.

Dead or Alive 2 ou Bird people in China, en tous cas l'un de ces deux films qui content l'amitié et le partage de façon sublime et onirique.



Un réalisateur : Facile et surprenant mais je dirais Takeshi Kitano. Et moi Miike. Tout aussi surprenant !

Une histoire d'amour : j'ai envie de copier Startouffe et sa belle réponse sur l'histoire d'amour entre Kitano et sa femme dans Hana Bi mais bon je vais essayer de trouver moi même quelque chose. Donc je dirais celle surréaliste, à la limite de l'absurde entre les deux protagonistes de Oasis de Lee Chang-Dong. Et pourquoi pas celle entre le sourd et son amie dans Sympathy for mister vengeance ? Ou encore l'amour à trois (im)possible de Locataires.



Un Sourire : Le sourire d'illuminé de Toshiro Mifune quand il joue un homme cruel dans Rashomon ou quand il incarne la fougue de la jeunesse dans Les 7 Samouraïs. Ma version, chinoise: celui de David Chiang, le beau gosse de Hong Kong dans les films de la Shaw. Kitsh, mais culte.

Un regard : Celui absolument troublant de Shu Qi dans Millenium Mambo ou Three Times, films de de Hou Hsiao Hsien, d'un noir si profond qu'à chaque fois je me noies dans ses yeux.
Moins poètique, celui de Tsukamoto dans Tetsuo. Résolument barré !

                      

Un acteur : Ce n'est pas facile je me devrais de citer Kitano mais c'est déjà mon réalisateur preferé, sinon je ne devrais pas passer à côté de l'immense Toshiro Mifune mais bon je vais opter pour l'excellent Song Kang-Ho tout simplement parce qu'il est génial dés qu'il est à l'écran.
J'arrive décidèment pas à retenir un nom d'acteur...

Une actrice : Gong Li d'une car elle a une beauté troublante mais surtout car elle joue excellemment bien dans de nombreux registres, épouse digne ou femme fatale elle est toujours sublime. Je mets toutefois à l'écart ses quelques incartades dans le ciné hollywoodien.
Zhang Ziyi, juste parce qu'elle est jolie. Depuis quand on peut demander à une femme d'être talentueuse ?



Un début : Celui assez fou de Paprika de Satoshi Kon, avec le cauchemar de l'inspecteur de police qui voit partout son reflet dans le visage des autres.
Celui, totalement surréaliste, d'Ichi the killer.



Une fin : Rashomon de Kurosawa avec les 3 protagonistes sous la porte Rasho avec le bébé ou comment un bel espoir vient briller comme le soleil après la pluie, tranchant sur le cynisme ambiant.

"Grâce à toi j'ai pu reprendre foi en l'humanité"

Celle de Goyokin, un duel dans la neige et une fête de village, qui ressemble un peu à celle des sept samourais de Kurosawa.

Un générique : Celui très stylisé et maitrisé de Lady Vengeance tout en blanc et rouge, la pureté et la fureur se mêle sur une très belle musique au clavecin, pour s'achever sur un gros plan sur cet œil si troublant de l'héroïne.

 Rien à faire des génériques. Celui très classique de Bittersweet life ?



Une scène clé : La scène de la photo dans Joint Security Area ou l'on voit les 4 protagonistes nord coréens et sud coréens figurer sur un même cliché mais de part et d'autre de la frontière.

Le dénouement de l'uchronie qu'est 2009 lost memories. Ou celle de Time (KKD), qui ouvre et clot le film...


Au premier plan Byun Hun Lee, à droite Kim Tae-Woo devant la ligne de démarcation Song Kang Ho et au fond Shin Ha-Kyun.

Une révélation : Mais le cinéma asiatique est une révélation en soi ! Sinon récemment j'ai été très agréablement surpris par le 1er film d'un futur grand du cinéma thaïlandais j'ai nommé Aditya Assarat et son magnifique Wonderful Town.
Miiiiiiiiiike !

Un gag : Song Kang-Ho s'étranglant tout seul avec des haltères dans Foul King de Kim Jee-Woon ou les combats de catch ratés dans ce même film.

Toutes les chansons de Happiness of the katakuris.



Un fou rire : Sans hésitation la chanson Yama-Yo dans The Taste Of Tea de Katsuhito Ichii. Est-ce la chorégraphie ridicule? Les Costumes? Les paroles ridicules ou la conviction des personnages? Toujours est il que c'est le rire garanti ! (à voir et revoir ici)

Les films asiatiques sont rarement drôles, sauf parfois à leurs dépends... J'aurais bien moi aussi cité Foul King et Taste of Tea... Il me vient néanmoins à l'esprit quelques gags de Gordon Liu dans le deuxième vole tde la trilogie Shaolin.



Un rêve : Bon je reprends la réponse que j'avais faite dans l'autre questionnaire puisque c'etait déjà asiatique avec le Voyage de Chihiro de Miyazaki.

Hakuchi.

Une mort : Ouf il y a en a tant dans le cinéma asiatique. J'aurais bien dit la mort de Susumu Terajima dans Brother de Kitano mais Startouffe en a déjà eu l'idée. Donc il va falloir que je me creuse la tête euh je vais dire la mort des deux personnages principaux dans Dead Or Alive 2 de Takashi Miike.

Celle du samourai dans Harakiri, ou encore la scène culte ou Mishima se suicide dans Hitokiri, préfigurant son véritable suicide, quelques mois plus tard.

Une rencontre d'acteurs : La terrifiante confrontation entre la légende Choi Min-Sik, géant du cinéma coréen face au tout jeune Yoo Ji-Tae dans Old Boy.
Tous les affrontements Nakadai / Mifune. Les deux plus grands acteurs du Japon.

Un fantasme : Bon je vais me répéter mais Shu Qi est à elle seule un fantasme... Ouah quand elle fait sa moue boudeuse dans Millenium Mambo....
Certaines scènes de Samsara, ou encore la pourtant pas très belle actrice qui joue dans Onibaba...



Un Baiser : Héhé j'ai déjà répondu dans l'autre donc je me contente de copier : le baiser dans Locataires de Kim Ki Duk quand la jeune femme dans les bras de son mari embrasse l'autre jeune homme. Idem.

Une scène d'amour : Celle assez incroyable en pleine prison menottes aux poignets brute et sensuelle entre Chang Chen et Ji-A Park dans Souffle de Kim Ki-Duk.
Celle surréaliste de Tetsuo, ou encore celles des Hanzo.

Un plan Séquence : l'incroyable plan séquence autour de l'immeuble au début de Breaking News de Johnnie To.
No sé.

Un Plan tout court : Kitano sur la plage, sourire aux lèvres, le pistolet sur la tempe alors qu'il joue à la roulette russe dans Sonatine.
Le final de Old boy.



un choc plastique en couleur : Je me répète et je dis Ran de Kurosawa
2046.

Un choc plastique en noir et blanc : Bon on va rester chez Kurosawa et je vais opter pour l'image classieuse dans Les Salauds Dorment en Paix. Ou encore le Noir et Blanc angoissant de Bullet Ballet de Tsukamoto. Moué c'est bien gentil de citer 14 films à chaque fois, mais faudrait voir à me laisser de la matière un peu.  La lance ensanglanté du mont Fuji.

Un choc tout court : j'aurais bien dit Tokyo Fist de Tsukamoto mais encore une fois Startouffe m'a soufflé la réponse et surtout il justifie très bien son choix. Bon alors je vais me rabattre sur Ichi The Killer de Takashi Miike film assez incroyable c'est le premier film déjanté et gore que j'ai vu du cinéma asiatique, j'en garde donc un souvenir très spécial.
Rien ne me choque. Même pas la scène de DOA 1 ou un mafieu noit une pute dans ses excréments et le contenu de ses intestins, préalablement vidés dans une piscine pour la faire parler.



Un Artiste sous estimé : hum il y en a beaucoup en général le cinéma asiatique est trop sous estimé à mon goût, mais il faut en choisir un donc je dirais Ozu qui malgré son incroyable carrière et ses films universels demeure bien méconnu derrière Kurosawa et Imamura...
Tous les "faiseurs", ces cinéastes des 70' qui ont su allier commandes de studios et démarche artistique.

Un artiste surestimé : Voyons on parle de cinéma asiatique vous voulez pas que je critique si? Bon alors je dirais tous ces minets des séries jap' qu'on érige au rang de stars alors qu'ils n'ont rien prouvé. Attention la subversion !
S'il est surestimé, cela ne peut être un artiste ! Puis j'aime beaucoup trop de monde pour du surestimé partout. Faudrait déjà qu'il y ait de l'estime quelque part pour des chinois ou des japonais. Et puis qui est l'échantillon type pour mesurer l'estime ? Les critiques ? Le public ? En vérité personne, chacun se fait son avis, en discute avec d'autres spectateur, et c'est tout.

Un Traumatisme : Gozu de Takashi Miike je n'ai toujours pas compris ce film ce qui est déjà un traumatisme en soi mais surtout entre la scène de la femme avec son lait, du minotaure dans le grenier et l'hallucinant accouchement de la fin, sans compter le chef yakuza et ses louches je crois que tout cela additionné donnent une bonne dose de traumatismes.
J'ai déjà dit que rien ne me traumatise. Mes chevilles ont eu peur une nuit après avoir vu Audition.



Un gâchis : Jackie Chan qui après des débuts prometteurs dans le cinéma de Hong Kong est parti se perdre dans la production nanaresque hollywoodienne. J'ai aussi certaines craintes pour Chow Yun Fat qui se perd trop souvent dans le cinéma américain avec des beaux navets ( Pirates des caraïbes 3, le gardien du Manuscrit Sacré) et qui va revenir avec un Dragon Ball qui j'en ais peur n'aura rien à envier aux nanars style Mortal Kombat et Street Fighter.
Chow Yun Fat était perdu d'avance, c'est un ancien acteur de porno. Tous ceux qui partent aux USA en général.

Une découverte Récente : Le culte Guerre des Gangs à Okinawa de Fukasaku qui a inspiré Kitano et Tarantino.
Que veut dire récent ? Hideo Gosha.

Une bande originale : Celles de Joe Hisaishi pour Kitano ou pour Miyazaki et récemment celle de Sparrow de Johnnie To composée par deux frenchies.
Celle de Old Boy ou de 2046, ou encore celle de Springtime.

Un Somnifère : Dans le cinéma asiatique? Vous êtes fou je vais pas détruire mon fonds de commerce !
Les films muets, certains Ozu si on les voit trop tard, les trilogie de la condition de l'homme de Kobayashi qui dure 9h 30.

Un Frisson : Audition de Takashi Miike, le genre de films qui fait que je ne regarde plus de films d'horreur asiatique car j'appréhende trop.

Le décoletté de Gong Li dans la cité interdite. Je me rapelle qu'il ne faisait pas très chaud dans la salle.




Rien que de voir cette image je frissonne brrr, terrifiante Asami

Un Monstre : celui dans the Host de Bong Joon-Ho. Ou ceux créer par Tsukamoto pour ses films. Celui de Gozu est pas mal, un espèce de minotaure....

Un torrent de larmes : je l'ai déjà dit pour l'autre mais vraiment il n'y a pas de films asiatiques ou autres atteignant l'intensité lacrymale du Tombeau des Lucioles de Takahata.
Ach Ché né pleure chamais. ach filaïcht defant Dream de Kurosawa, mais c'était de joie.

Nostalgic du Cool
Et Carcharoth.





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C
Miike, des nanards ? Jamais ! De toutes façon tu n'en a pas vu assez pour pouvoir le critiquer !<br /> Pour des mauvais films va voir du coté de la Shaw, de Bolywood, des films de propagandes des régimes staliniens du coin, ou encore une bonne part de la production japonaise qui n'atteint jamais nos écran, heureusement !
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A
Ah merde j'avais oublié de reprendre mon pseudo habituel (qui est aussi mon prénom, dingue). Arg, je suis démasquée...
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U
J'adore la façon que tu as de cité 2 ou 3 possibilités pour chaque réponse tout en faisant semblant de n'en citer qu'un par d'habiles artifices rhétoriques ("j'aurais voulu parler de... je ne citerai pas..."). C'est pratique, au moins !<br /> Et moi qui cherchait partout le négatif, je suis déçue... Nous sommes condamnés au 4 étoiles, quelle tristesse (bien que tu sois au comble de l'irrévérence quand tu attaques "les minets de série jap'", waow c'est fort !!)<br /> Mais sinon tout ça donne vraiment envie !
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N
En effet la Ballade de Narayama est un grand film d'Imamura, l'une des 2 palmes d'or qu'il a reçu. Pour Kim Ki-Duk tu peux y aller certes comme Wong Kar-Wai c'est un contemplatif mais ce n'est pas un esthète la preuve en est de la rapidité de ses tournages toujours bouclés en quelques semaines la ou Wong Kar Wai prend des années. Comme le dit Vincent WKW a une approche beaucoup plus esthétisante que Kim Ki-Duk qui filme souvent une réalité assez brutale ce qu'on ne soupçonne pas trop vu que ce sont Printemps été... qui est son film le plus connu mais qui est surtout le plus serein, le plus calme. Bref les 2 ont des styles différents WKW c'est la langueur, la sensualité, un style plein de circonvolutions Ki-Duk c'est plus sec, pur entre onirisme et réalité avec une atmosphère assez indescriptible.<br /> Tu m'en demandes beaucoup citer des mauvais films asiatiques quelle supplice ! De toute façon tout est question de perception et le ciné de types comme Tsukamoto ou Miike est souvent accepté ou rejeté en bloc. Alors tu trouveras bien quelques mauvais films dans la filmo de Miike qui a signé une centaine de films je crois, ensuite parfois le ciné trop indé asiatique donne des films moyens style le dernier repas ou I don't want to sleep alone du pourtant bon réal Tsai Ming Liang. Enfin certains Wu Xia (film de combats) sont des semi echecs on peut penser à la Cité Interdite ou Le Chen Kaige Wu Ji les cavaliers du vent
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V
Moi, ces réponses m'ont donné énormément d'envieS ! (Kim Jee-Woon, Katsuhito Ichii, quelques Hou Hsiao Hsien, Lee Chang-Dong) Donc merci et bravo !<br /> Sinon, en Kim Ki-Duk et Wong Kar-Wai, aucun rapport. WKW est plus esthétisant que Ki-Duk, plus "sentimental" dans le sens le plus noble et élégant du terme. <br /> Et pour les 4 nanars : toute la filmo de Miike, hihi!<br /> <br /> DZ, de retour? ou est-ce un mirage?
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