Le Roi Singe - Cendrillon (A Chinese Odyssey), Jeffrey Lau et Stephen Chow, 1994
Le Roi Signe – Cendrillion, Jeffrey Lau, 1994
Le second épisode fait corps avec le premier (la Boite de pandore) qui se termine en queue de poisson sur le retour de 500 ans en arrière du chef des bandits, convaincu qu'il est alors le fameux Roi Singe. Il cherche tout au long du film à retrouver Jing Jing, la démone dont il est tombé amoureux et ce alors que Zixia, une déesse l'empêche de retourner dans son temps en lui dérobant sa boite de lune.
Encore une fois le film mise sur un coktail d'humour absurde et potache, d'action et d'émotions pour emballer le spectateur. Si l'alchimie fonctionnait très bien dans le premier épisode, elle a un peu plus de mal à prendre ici à cause de l'histoire qui s’essouffle et de rebondissements un peu inutiles. Dommage, car Stephen Chow est toujours aussi bon, la galerie de personnage est énorme et complétement fantasque (ce qui fait son charme) et les séquences émotions très bien menées.
La rédemption du Roi Singe, l'acceptation de sa quête et son dilemme face à l'amour qu'il porte sont de beaux moments du film, tout comme les séquences où l'on découvre qu'il est un sacré tombeur à son insu et que les dieux chinois ressemblent assez à ceux du panthéon grec : volages, infidèles et jaloux. Les petits démons et grands dieux s'affrontent d'ailleurs régulièrement avec une tripotée d'armes et de sorts différents, ce qui n'est pour déplaire à personne.
Pour le reste, et malgré quelques faiblesses de plus cet épisode final ressemble comme et vaut le premier qu'il complète habilement. On ne peut d'ailleurs pas voir l'un et pas l'autre. A voir absolument donc si l'on est sensible à cet humour un peu particulier.
Carcharoth