20 ans de cinéma français en 10 films. Mais ou vais-je trouver tout ça ?
Comme toujours, Anna, à la pointe de l'actualité cinéphile et bloguesque nous a déniché un petit test sympathique quoiqu'un peu chauvin (éhéh). Aucun rapport avec le blog ou sa thématique, m'enfin on ne fait aps que ça non plus. Bien d'autres s'y sont essayés avant nous, avec brio et culture. Nos (mes ?) pauvres connaissances en cinéma hexagonal (dont je suis pourtant le plus grand défenseur, comme chacun sait) vont elles me permettre de remplir les 10 terribles cases ? Cela, vous le saurez en poursuivant votre lecture !
Tourbillon : Irréversible. J'ai vu que le viol et la scène de fin, et elle tourne, sur une très belle musique de Chostakovitch (je crois ? Valse N°3 ?). Alors va pour ça. Puis Monica...
Souffle : Les triplettes de Belleville. Si je me rappelles bien, la pauvre coureur cycliste s'arrache les poumons comme il faut. Puis ça parle de vin, avec un chanteur bien français qu'adore un certain membre de ce blog.
Nostalgie : Amen, de Costa-Gavras. Ah ! Qu'est ce qu'on était bien du temps du Pie XII, du temps d'avant Lacan II, Febvre était toujours parmi la très sainte église romaine et apostolique, qui parlait latin, dos à la plèbe, les prêtres étaient ordonnés couché au sol devant l'évéque. Puis on était pas envahit par tous ces étrangers la ! Qu'est ce qu'on leur mettait aux crochus à cette époque ! Merci Costa, ça nous manque !
Liberté : Freeeeeeedom. Pas français ? Piss off, z'avez entendu son accent ? Il peut être que français ! Ou Léon, de Besson. Une plante verte (puis deux), un flingue, un bonnet. La liberté quoi. Un compte dans une pizzeria, à l'abri des boursicoteurs et des plans de sauvetage d'un obscur technocrate conservateur sortit d'un tiroir de Bush.
Passion : Un film français passionné ? Par lui même donc. Honoré, Anna a raison. Dans Paris est un formidable film nombriliste sur son quartier. En plus passion veut dire douleur, donc le cinéma d'Honoré va très bien. Plus sérieusement (est ce difficile ?)... Pourquoi pas la passion qui lie tout au long des deux films les personnages d'Azema et de Arditi dans Smoking/no smoking ?
Douleur : Au revoir les enfants, que j'ai vu... enfant. Très dur.
Bonheur : Un air de famille, Bacri-Jaoui. Fallait que j'en cite un, c'est mon duo français favori. Surtout Bacri, bougon à souhait. Je vois pas pourquoi ça serait représentatif du bonheur mais bon, un film français vraiment euphorisant, je vois pas la.
Fièvre : Un Guédiguian, ça colle pas non plus avec le mot, mais bon... Quoique Marie Joe et ses deux amours, l'ambiance marseillaise, le soleil, le tragique, c'est assez fiévreux.
Langueur : Swimming pool ? ça me vient comme ça à l'esprit, même si je suis pas fan de Sagnier...
Espièglerie : RRRrrrrrr ! Absurde, débile, con, bref tout ce qu'il faut pour bien rire et pas se prendre la tête. Des vannes qu'on ressort toute sa vie.
Et bien voila, un exercice pas si difficile que ça après tout...
A mon tour (Nostalgic) je vais en mettre 10 mais je ne vais pas reprendre les catégories qui m'inspirent peu de toute façon je pense que tous les films que je vais citer auront déjà eté évoqué mais bon pour le cinéma français je vais pas non plus me retourner le cerveau. Donc aucun ordre ni rattachement à une quelconque catégorie je fais mon service minimum mais j'assume...
-La Haine de Kassovitz, film coup de poing qui résonne encore aujourd'hui. Après tout jusqu'ici tout va bien...
-Eternal Sunshine Of The Spotless Mind souvent j'en arrive à oublier que Gondry est français ce qui est dommage car à lui seul il peut me redonner confiance chacun de ses films étant un bijou d'inventivité, ici j'ai choisi celui qui est peut être son plus beau (à mes yeux).
-Au Revoir les Enfants de Louis Malle et oui je sais Carch l'a évoqué y'a même pas 10 lignes mais que voulez vous je trouve que c'est un film sublime peut être le film français le plus triste que j'ai vu ( à égalité avec l'Ours mais bon la c'est un traumatisme d'enfance)
-Un Conte d'hiver d'Eric Rohmer et oui tout le monde évoque Conte d'été alors avec facilité je fais mon eptit anti-conformiste en choisissant la saison opposé. Surtout j'ai beaucoup apprecié ce film dont la simplicité cache tout le talent d'un Rohmer qui réussit à depeindre la réalité tout en faisant du cinéma ne se contentant pas d'un ecueil nouveau du cinéma avec les films style documentaires.
-Les triplettes de Belleville de Sylvain Chomet ben oui Carch a eu une très bonne idée en l'évoquant donc je le reprends. Un dessin animé vraiment à part pas tellement pour les enfants mais pas totalement pour les adultes, hors du temps bien que désuet j'ai vraiment apprécié, puis la musique vaut le coup.
-Un Air de Famille de Bacri et Jaoui comme ça vous avez l'impression que je copie Carch mais en fait si j'avais fait ce questionnaire en premier c'est lui qui aurait été dans ma situation. Bref moi j'adore leur humour pince sans rire aux répliques imparables, combien de fois j'ai rêvé d'avoir leur reparti.
-Léon de Besson et d'habitude j'aime pas les films de Besson et Reno a le don de m'agacer. Comme quoi tout arrive même avec le cinéma français. Un film sacrément efficace avec un grand Gary Oldman et les débuts de cette chère Natalie Portman.
-Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jeunet ce film a un je ne sais quoi assez indéfinissable qui le rend particulierement savoureux avec une musique qui marque des personnages atypiques, une douce folie.
-Le péril jeune de Klapish piqué chez Anna mais bon il réussit le tour de force à me faire apprécier Romain Duris qui a le don de m'exaspérer. C'est pas THE film sur l'adolescence mais il est quand même bien foutu avec son lot de passages marquants.
-Voila on va finir par un film récent mon coup de coeur du cinéma français que j'attendais depuis longtemps avec Un Conte de Noël de Desplechin. Déjà il y a Amalric que j'apprécie enormement en particulier sa diction impeccable. Enfin bref un film qui m'a surpris, enthousiasmé j'ai trouvé qu'il se detachait vraiment du paysage cinématographique français qui oscille un peu trop entre comédie amoureuse gentillette et film auteriste ultra réaliste qui a trop vouloir faire vrai fait chiant enfin la allez lire Startouffe ici qui exprime bien mieux ce que je pense sur ce genre. (toutefois certains maitrisent bien ce genre livrant de très bons films genre Kechiche).