The chaser, Noir, c'est noir, et effectivement il n'y a plus d'espoir...

Publié le par Nostalgic-du-cool

 Le cinéma coréen nous gâte. Depuis près de dix ans, la Corée gâte le reste du monde avec des oeuvres fascinantes, à l'inventivité et la créativité subjuguantes, menées tambour battant par des metteurs en scènes passionnants, fous furieux, mus par une volonté d'expression sans limites, sans compromis. Citons entre autre Kim Ki-Duk, « l'enfant terrible », Park Chan-Wook, Bong Joon-Ho ou encore Lee Chang-Dong, Im Sang-Soo et Im Kwon-Taek, cinéastes majeurs et marquants et auteurs brillants d'un cinéma de fond et de forme qui sévi depuis donc bientôt dix ans de ça.

 

Haut et Court

 Cette nouvelle vague (puisque s'en est bien une) nous a livré des films désormais célèbres, cultes, et reconnus par le monde entier comme « Old Boy », « Bad Guy », « Ivre de femmes et de peinture », « Memories of Murder », « Peppermint Candy », ou « The president's last bang », des références dorénavant inévitables quand on parle du cinéma coréen...Et bien les « enfants » de ce nouveau courant ne se sont pas fait attendre bien longtemps, la preuve en est aujourd'hui, avec « The Chaser » premier film (et espérons pas le dernier) d'un jeune réalisateur coréen tout juste sorti d'une école de cinéma, Na Hong-Jin, dont le bébé se situe tout droit dans la ligné de ses grands papas dont quelques-uns ont été cités précédemment.

 Car en effet, « The Chaser » a tout de ses ainés : complexe, paradoxal, polémique, transgressif, profond, (ultra-)violent, esthétiquement irréprochable, léché, travaillé à l'excès, et d'une radicalité intéressante.

Celui-ci se base tout d'abord sur un fait réel survenu il y a quelques temps seulement en Corée : Yoo Young-Chul, un tueur en série et cannibale, aurait tué une vingtaine de personnes parmi des prostituées et des riches propriétaires entre 2003 et 2004. Ce dernier a été arrêté et est encore aujourd'hui en prison. Ainsi, comme son plus proche comparse « Memories of Murder » de Bong Joon-Ho qui puisait son récit sur l'histoire du tout premier serial killer de Corée du Sud (jamais retrouvé) dans les années 1980, « The Chaser » a pour socle celui de Yoo Young-Chul, avec, au contraire du film de Bong qui faisait preuve d'une vraie volonté de précision historique, de nombreux arrangements par rapport à l'évènement dont il se veut l'écho.

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 Aussi voyons donc de quoi il retourne : dans les bas-fonds de Séoul, Joong-Ho, un ancien policier devenu proxénète, a beaucoup de mal à gérer son business, surtout depuis que certaines de ses filles l'ont quitté avec une coquette somme d'argent qu'il leur avait avancé. Déterminé, il tente infatigablement de gérer sa boutique tout en essayant de les retrouver, mais son affaire s'effondre petit à petit comme un château de carte, certaines de ses propriétés en ayant assez de ce travail éprouvant, où elles sont constamment méprisées et menacées. Un soir, celui-ci envoie Min-Ji, pourtant malade, chez un client, Joong-Ho n'ayant plus d'autres filles disponibles. Mais petit à petit, celui-ci se rend compte en regardant son registre que toutes les filles qui l'ont abandonné sont allées voir ce même client en dernier (il l'identifie grâce à son numéro de téléphone). Conscient que Min-Ji est avec lui, il décide de le retrouver, ainsi que sa propriété, soupçonnant que l'on enlève ses filles et qu'on les revend sur le marché...Il ne sait pas qu'en vérité Min-Ji est aux prises d'un tueur fou, qui a aussi massacré les onze autres demoiselles...et malheureusement, la belle a vite fait de se prendre un coup de marteau, ainsi que deux autres personnes qui sont arrivés au mauvais endroit au mauvais moment...Très énervé qu'on l'ait dérangé en plein travail, Yoong-Min (notre tueur en série) sort de chez lui et s'accroche accidentellement à une voiture qui n'est autre que celle de Joong-Ho. Suite à cette altercation, une course poursuite s'engage (on croirait voir une citation de « Memories of Murder ») qui se solde par l'arrestation du tueur, remis aux autorités (car l'ami Joong-Ho, même si il n'est plus policier, a toujours de bons contacts au sein de la police, et entend bien faire passer un sale quart d'heure à Yoong-Min, afin de retrouver Min-Ji, et les autres filles, et bien sur le faire payer de ses actions). Mais le problème est que bien que Yoong-Min avoue avoir tué 12 femmes, la police n'arrive pas à rassembler de preuves et Min-Ji reste introuvable...et si dans les 48 heures après son arrestation aucune preuve n'est trouvé, la loi autorise à relâcher Yoong-Min...

On a souvent maintes fois répété que « The Chaser » était « le nouveau Memories of Murder », le chef d'oeuvre de Bong Joon-Ho qui redonna un sacré coup de neuf parmis le genre des films de serial killer, où on se focalisait surtout sur un travail de reconstitution historique méticuleux de l'enquête et des atmosphères. Avec une rigueur et un dépouillement esthétique, le tout dégageait, au-delà de la violence et du coté malsain de l'enquête, une véritable poésie et mélancolie digne d'un grand film...Et bien quand on sort de la salle de projection, il est clair de constater que « The Chaser » n'est pas « le nouveau Memories of Murder » que l'on nous a annoncé : même si il est clair que certains éléments évidents se recoupent (notamment la fameuse scène de course poursuite dans les ruelles de Séoul qui renvoie directement à celle dans le village campagnard du film de Bong, ou encore dans la description de l'incapacité, de l'incompétence et de l'impuissance des forces policières à comprendre et à arrêter le tueur), il est tout aussi clair qu'il faut voir en « The Chaser » son total opposé, une sorte d'antithèse de « Memories of Murder ». Bong Joon-ho nous avait offert un film sobre, épuré, noble, certes violent et dérangeant, mais aussi hautement poétique et mélancolique, bref, classe... « The Chaser », lui, est un film beaucoup plus sauvage, plus colérique, plus capricieux : de la violence à la limite du gore, du trash, des larmes, du sang (beaucoup de litres de sang alors que cet élément est beaucoup plus discret dans « Memories of Murder »), c'est une espèce de montagne russe totalement excessive, radicale, qui va au bout des choses et au bout de ce qu'il veut montrer (peut-être même un peu trop ?).

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 Dès le début, le film démarre sur les chapeaux de roue et embarque le spectateur à peine installé dans son fauteuil vers des contrées incertaines, troublantes, et extrêmement dérangeantes, à tel point parfois qu'il nous force à vouloir sortir du film pour respirer, sans que cela soit possible pour autant, l'ensemble étant tellement prenant, fascinant et surtout haletant. Car oui, « The Chaser » n'est pas à classer dans le rayon des polars ou des thrillers comme cela a pu être le cas de « Memories of murder », « Le silence des agneaux » de Jonathan Demmes ou encore « Seven » de David Fincher (dont « The Chaser » est en vérité plus proche) : c'est un véritable film d'action, une course poursuite folle et hystérique, qui n'a de finalité que de montrer la lutte sauvage et impitoyable entre l'anti-héros du Bien et le personnage du Mal. Ce qui n'est pas du tout le cas des films précédemment nommés qui se situent dans une optique radicalement différente, celle de l'intrique policière et de l'enquête, de l'investigation, donc de la recherche du Mal et de sa compréhension, de son analyse critique. Jamais nous ne saurons et ne comprendrons qui est l'auteur des crimes dans « Memories of murder », si ce n'est finalement que c'était un homme, « un homme au visage ordinaire » (pour reprendre les termes de la jeune fille à la fin), c'est-à-dire non pas un fou, non pas le Mal absolu ou le Diable incarné, mais simplement un être humain dont le désir meurtrier et sexuel est profondément ancré dans sa nature et sa condition d'homme. Il en va de même pour « Seven » : la folie meurtrière du personnage s'explique par une expression de son dégoût de la société, rabaissée à un point de débauche et de perversion sans retour, qu'il veut mettre en évidence, tellement il en est écoeuré...

 Mais dans « The Chaser », on ne sait pas trop vraiment ce qui pousse le personnage à tuer...Des bouts de pistes sont amorcés très vite par-ci par-là, mais on ressent assez rapidement que cette explication ennui et embarrasse Na Hong-Jin : d'une part il semble dire que ce tueur fou est quelqu'un de très commun, un homme ordinaire et simple, un peu timide, un peu maladroit aussi, mais que si on le croisait dans la rue, on n'y prêterait pas attention tellement il semble normal...mais d'un autre coté, Na se plait aussi à dire et répéter que ce personnage est l'incarnation et l'expression du Mal absolu, un fou furieux, impuissant sexuellement de surcroît, une personnalité perverse à la folie meurtrière sauvage et sans limites. Ainsi ces bribes éparses et contradictoires empêchent finalement de donner une vraie consistance au personnage du tueur, une vraie crédibilité, tout juste sauvée par l'interprétation tout de même impeccable du brillant Ha Jeong-Woo, bien loin de ses rôles chez Kim Ki-Duk, qui impressionne et effraie par son visage pâle et impassible, et une silhouette très élégante, attirante et séduisante. On est donc bien loin d'un Hannibal Lecter, civilisé et cultivé, mais aussi foncièrement fou, ou d'un John Doe, tout puissant, dont le génie de son plan parfait n'a d'égal que l'horreur absolue de ses actes...Non, ici, nous avons un homme qui tue, qui massacre bêtement, presque mécaniquement, parce que ça l'excite. Il ne reste plus qu'à l'arrêter.

 Et c'est justement le personnage du chasseur Joong-Ho qui est l'un des éléments les plus brillants du film. Porté par un acteur pas si connu dans nos contrées occidentales, le comédien Kim Yoon-Seok interprète formidablement le personnage ambigu et complexe de Joong-Ho. Personnage tour à tour sympathique, maladroit, violent, pitoyable, écoeurant, Na Hong-Jin a écrit l'un des personnages les plus intéressants de ces derniers temps : ex-flic devenu proxénète, enfant de salaud pitoyable seulement mu par l'appât du gain et par la volonté de retrouver Min-Ji, sa propriété, et de casser la gueule au tueur Yoong-Min, sa trajectoire se transforme, petit à petit que le film avance et que l'horreur se fait plus grande, en véritable quête de rédemption et de justice, justice que la police et le système profondément corrompu ne peut lui offrir...et qu'il devra prendre lui-même, jusqu'au bout, c'est-à-dire peut être même jusqu'au meurtre sauvage, quitte à devenir un meurtrier à son tour...

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 On pense petit à petit à un autre film brillant et polémique, le « Bad Lieutenant » d'Abel Ferrara, dont le réalisateur s'est sans doute aussi inspiré dans l'écriture de son film et de son personnage, et aussi surtout dans la manière que Na a de dépeindre la ville de Séoul, rarement aussi bien filmée, transformée en espèce de cité de débauche et de perdition, empêtrée dans les vapeurs putrides de ses ruelles, et dans la chaleur étouffante et écoeurante d'un été chaud comme l'enfer. La ville devient un lieu de damnation, de purgatoire, où le Mal est devenue chose banale, commune et où toutes nos valeurs ont sombré dans un état de pourrissement sans retour : ce monde ne nous promet ni justice, ni amour, ni honnêteté, ni rien d'autre si ce n'est la violence et la banalité du Mal...Un exemple très comique est la position des policiers, beaucoup plus outrés par le fait qu'un manifestant ait osé lancer ses déjections sur le maire de la ville, plutôt que par le fait que Yoong-Min ait tué ! De plus, leur recherche de preuves de la culpabilité de Yoong-Min est surtout motivée par le fait de sauver la face de la police, discréditée par le fait qu'elle n'a pu protéger le pauvre maire de se prendre quelques crottes sur le visage ! Le film dépeint très brillamment la confusion morale dans laquelle notre monde est aujourd'hui pris, et le fait que le Bien n'existe plus vraiment, ou du moins qu'il est totalement impuissant et lui-même pris dans une lutte interne comme en témoigne Joong-Ho d'abord avant tout motivé par récupérer son butin, puis ensuite, alors que Min-Ji est enfin tuée, par la rédemption...Le Bien a le visage d'un enfant de salaud, d'un proxénète pitoyable, sorte de degré zéro de l'humanité, mais faute de trouver mieux, c'est lui le héros (ou plutôt anti-héros), et ce parti pris par Na Hong-Jin rend le film véritablement passionnant, émotionnellement intense, et très stimulant.

Au bout du film, le Mal tombera mais à quel prix ? Ne reste plus à « The Chaser » qu'à se terminer sur une note de pseudo espoir, amer, presque fou, presque incroyable, car on voudrait bien y croire, mais la ville est toujours là, arrosée par une pluie torrentielle moite et il fait encore noir...

 En tout cas, on dira que « The Chaser » est presque un chef d'oeuvre, mais on est déjà pressé de voir le prochain bébé de Na Hong-Jin, car ça promet d'autres grands moments ! 

 

                      Ichimonji


Héhé vous pensiez, désabusé, qu'avec Old Boy vous auriez tout vu sur les terribles utilisations d'un marteau? Et bien ce film est fait pour vous... vous ne verrez plus jamais un burin de la même façon...

Et ben dis donc, il aura fallu que ce film m'ait plu pour que je sorte un peu de mon mutisme, cette fois quelqu'un est passé avant moi ce sera donc juste un avis d'une totale subjectivité. Pour ma part j'ai été totalement conquis, emporté par ce film, cette claque qui renouvelle le thriller lui donnant un sacré coup de fouet. Ici point d'analyses psychologiques sur les motivations d'un tueur, pas de machiavélisme grandiloquent à la Hannibal Lecter, pas de super flics aux déductions imparables, juste une horrible histoire réglée de manière peu orthodoxe par un sale type.Le film ne se perd pas en surinterprétations diverses, ni en digressions justificatives sur ce qui a poussé un tel a commettre telle horreur, The Chaser va droit au but, droit au ventre, sec, direct, noir.

C'est un parti pris intéressant qui fait ressortir encore la brutalité, l'âpreté de ce film, sombre à souhait, ou lorsque un beau salaud désabusé, proxénète, qu'on croyait revenu de tout, découvre qu'il existe bien pire que lui. C'est un film qui ne souffre aucune concession, que ce soit sur la violence qui nous sera montrée telle qu'elle, sans ménagement, crue, sale, rageuse, ou dans les portraits qu'ils brossent. La société coréenne, au travers de ses institutions politiques et policières n'en ressortira pas grandie, que ce soit les magouilles, les violences voire les motivations louches rien ne viendra éclairer d'une lueur d'espoir The Chaser. Et ce n'est certainement pas les personnages qui vont apporter de l'humanité, ils sont pour la plupart pathétiques voire carrément abjects.
Haut et Court
Ichimonji estime d'ailleurs que certains personnages ne sont pas assez fouillés, selon moi c'est volontaire car ce film tend à montrer la petitesse, la bassesse de chacun, abolissant justement les frontières morales auxquelles on cherche à se rattacher, ici pas de bien ni de mal, pas d'héros ou de monstre, personne n'est blanc il y a juste une gradation dans l'amoralité. The Chaser martèle une réalité peu agréable : parfois il n'y a pas d'explications, juste une absurdité gênante. Ici le "méchant" n'est pas un salaud fascinant débordant d'une intelligence malsaine juste un pauvre type gauche, qui ne contrôle pas grand chose, qui fait des fautes (cela se voit d'ailleurs dans la manière dont plusieurs situations lui échappent) mais seulement ses erreurs passent au travers des mailles d'un système inadapté et incompétent. On retrouve comme Ichimonji l'a dit une certaine filiation avec Memories of Murder (à nuancer bien sur) mais cela se ressent totalement dans le sentiment de grotesque et d'absurde face à la mascarade policière et politique de l'enquête.

Enfin et surtout ce film est sans concession pour son spectateur, tout sera montré mais surtout une tension incroyable nous tenaillera tout le film, nous collant dans notre fauteuil. Cela relève de l'exploit, je trouve, de maintenir un telle pression durant tout un film, en permanence sur le fil du rasoir et parfois à la limite de l'insoutenable. Ça c'est du thriller ! Ça c'est de l'angoisse avec ce qu'il faut d'adrénaline déversée par énormes shoots dans des scènes brutales, sèches, d'un réalisme troublant presque malsain (la course poursuite, la scène de lutte). Il y a aussi une audace dans ce film que je n'avais pas vu depuis bien longtemps, la manière dont le réalisateur ose s'attarder sur des scènes pénibles, travaillant son spectateur et ses limites est absolument fascinante. Vraiment c'est la naissance d'un grand je crois car faire preuve d'une telle maturité, liée à une foncière originalité dans la manière d'aborder frontalement, brutalement son sujet et ce dés un premier film dénote un réel talent. La mise en scène est incroyable, d'une insolente élégance, avec une tension maitrisée de bout en bout (d'ailleurs je ne fais pas partie de ceux qui trouve que le film s'essouffle sur la fin, j'ai été happé de bout en bout) et une direction des acteurs impeccables (pour ce qui est des acteurs je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Ichimonji de leurs performances).
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Bref The Chaser est un classique déjà (et oui je n'ai pas perdu mon grand sens de la nuance et du recul critique) mais j'assume cette opinion car un film qui me scotche à ce point, qui réussit a remuer un spectateur comme ça, mérite d'être saluer. La progression dramatique, lente descente aux enfers, avec juste ce qu'il faut de rebondissements et de faux espoirs pour nous faire tenir jusqu'au bout, n'a pas grand chose à envier aux classiques du thriller. Le tout avec ce qu'il faut d'audace, que ce soit dans le choix des personnages, dans l'acidité de la critique voire même dans les partis pris scénaristiques, oser démasquer aussi vite le tueur, ce qui est quand même très rare dans le genre, sans pour autant casser le suspense mais en le redynamisant c'est fort. Enfin pouvoir créer une telle atmosphère rêche, âpre, sombre, limite nihiliste pour une première réalisation je crois qu'on ne peut que s'incliner bien bas.  Rappelez vous le cinéma coréen est sombre, ici la noirceur atteint des degrés absolument fascinant, car malgré l'apparente déshumanisation, l'amoralité de ce film une humanité surprenante surgit par moment avec notre salaud de héros qui se découvrira une bonté insoupçonnée en se confrontant à bien pire que lui.

C'est noir, c'est sale, ça fâche, ça tâche, c'est trash, c'est sans concession, sans compassion, sans limite, sans arrêt, sans filet, c'est son premier film, c'est un grand film, c'est la nouvelle face du thriller, c'est The Chaser !

Nostalgic du Cool


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K
Du grand cinéma !The Chaser est l'un de mes coups de coeur de l'année ! C'est vraiment un grand moment de cinéma. Faut vraiment promouvoir le cinéma asiatique, les gens loupent des perles.
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I
Merci camarade Ramses je suis touché ! En tout cas non je suis un pur amateur de 18 ans absolument passionné par le cinéma ! Il n'y a que la passion qui me tient ! Merci pour tes encouragements ! N'hésite pas à revenir sur le blogg !
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R
The ChaserBonsoir a toi,<br /> <br /> Je viens de tombé totalement par hasard sur ton Blog.<br /> Je me suis arrété sur ta fiche du film The chaser que j'ai vu en version VOST.<br /> Je ne cache pas que mon choix pour ce film rejoint le tiens.<br /> Je voulais surtout te félicité sur tes commentaires sur ce film<br /> Epoustouflant !!! remarquablement bien résumé, commenté, analisé, critiqué.je sais pas si tu travaille dans le domain du film, mais tu as su exprimer exactement les sensations, impréssions, angoisses, questions, inquiètudes et surtout emotions que j'ai ressentit après avoir vu ce film.Etant moi même un fan de film asiatique et plus spécialement coreen comme Old Boy etc...Je te dis bravo et bonne continuation.<br /> Ramses
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I
Oui voilà c'est exactement de ça que je voulais parler en disant "nouvelle vague". Bien sur il ne s'agit surement pas de la nouvelle vague coréenne au sens le plus stricte du terme, mais j'entends ici par "nouvelle vague" cette nouvelle génération d'auteurs (certes avec Im Kwon-Taek en retrait puisque que c'est l'artiste national coréen, grand maitre depuis plusieurs décennies, mais qui est un peu le grand "papa" qui encadre le portrait) qui a émergé depuis la fin des années 90 et le début des années 2000 et qui sont depuis cette date largement vus, appréciés, et distribués à travers le monde (certes c'est à relativiser là aussi mais quand même). Donc je te remercie quand même pour cette précision qui méritait d'être faite, mais je pense que ma dénomination n'est pas non plus totalement fausse ou infondée.
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N
En effet Epikt interessante précision, mais je pense que ce à quoi voulait renvoyer Ichimonji était aux réalisateurs qui ont marqué ces dernières années le public français (et qui sont bien plus reconnus que ceux de la nouvelle vague coréenne largement inconnue en France). Ainsi c'est les noms qui reviennent quand on parle d'actualité du cinéma coréen (en France au moins ou ils sont diffusés quel honneur), alors certes Im Kwon Taek est un immense réal depuis des années seulement par ici il est vraiment "connu" (a relativiser quand on voit la diffusion scandaleuse de souvenir)que depuis assez peu de temps.
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