Les 14 amazones, la fresque épique de la Shaw façon "blockbuster"

Publié le par Nostalgic-du-cool

Les 14 amazones (Shi si nu ying hao), Gang Cheng, Chine, 1972.

Fresque épique grandeur nature.

Pan Européenne Edition

 Depuis 2002, la maison d’édition Celestial pictures propose des rééditions des films de la Shaw Brothers en dvd. En France, c’est WildSide qui se charge de diffuser les œuvres, pour notre plus grand plaisir. Et à ce plaisir s’ajoute celui de pouvoir redécouvrir au cinéma un film de la fameuse maison de production tous les ans. Et bien en 2006, il s’agissait des 14 amazones, sélectionné à Cannes dans la section « Classiques ».

 Alors voila enfin ce film culte, dont on parle tant mais qui était indisponible depuis si longtemps (30 ans !), ce chef d’œuvre de Gang Cheng (Les 12 médaillons d’or), ce péplum à la chinoise, ce film démesuré, tourné en décors naturel et cætera, et cætera…

 On ne sait vraiment par où commencer… Par le plus général sans doute.

 

 Réduire la Shaw Brothers à Liu Chia-Liang et à ses films de kung-fu serait une grave erreur. Comme vous avez déjà pu le constater avec le précédent article concernant le sabre infernal, le célèbre studio s’est engagé dans de nombreux genres différents, dont nous aurons l’occasion de reparler lors d’un article plus général consacré à la maison de production toute entière. De la comédie musicale au drame, en passant par la fresque historique, les réalisateurs de la Shaw ont touchés à tout. Ici nous atteignons tout de même un cas extrême : Ce film est démesuré par rapport à ce qui se produisait à l’époque :

 1 an de tournage, un budget énorme, des centaines de figurants, des stars dans tous les coins, des batailles gigantesques dans des décors extérieurs (fait rarissime dans une production de la Shaw qui tournait tout en studio !) splendides et pour finir une légende portée à l’écran, celle de ces 14 veuves.

 Equivalents féminins de Huang Fei-Hung, ces 14 guerrières m’amène à parler des Yang, leur clan, ultra célèbre en Chine (et dont le film « Les 8 diagrammes de Wu-Lang" parle également), et à leur rôle historique.


Tsung Pao lors d'un célèbre bataille.

 L’époque durant laquelle est censée se dérouler le film est celle où règne la dynastie des Song. Lettrés unificateurs, bons administrateurs, les empereurs de cette dynastie se révèle par contre de piètres guerriers en perdant toutes leurs batailles ou presque. Aussi, après avoir réunifié le pays, subissent-ils les assauts et la pression des Mongols et Tangoutes. C’est ce ces derniers que parle le film. Etat officiellement vassal des Song, il était de fait indépendant et s’étendait au Nord-Ouest de l’empire. Considérés comme des barbares par les chinois, ils possédaient une religion et une langue différente, basées sur le bouddhisme tibétain. Ils s’enrichissent grâce aux tributs payés par le pouvoir Song afin de maintenir la paix et par les taxes commerciales qu’ils prélevaient sur les grandes voies de passage. Quant à l’épisode exact auquel se réfère le film et durant lequel Yang Tsung Pao meurt, il est soit inventé, soit introuvable même dans les meilleures sources sur la question… Ou alors je ne sais pas chercher. Pas non plus de grande chronique des yang en langue occidentale. Bref nix pour nourrir ce paragraphe qui j’en suis sur vous aurait passionné ! On va donc passer vite fait dans un résumé bien senti !




 

 Tsung Pao Yang est le dernier représentant des Yang dans l’armée impériale, tous les autres ayant été tués. Il défend les marches de l’empire face aux Hsia, supérieur en nombre et en force. Il tombe un jour dans une embuscade qui défait totalement son armée. Pris au piège avec sa garde rapprochée, il envoie ses deux généraux et amis auprès de sa famille afin de demander à l’empereur des renforts par la voix officielle. Il se sacrifie avec ses hommes pour leur laisser le temps de fuir, combattant héroïquement jusqu’à la fin, refusant de se soumettre. Les deux généraux arrivent donc éreintés à la demeure des Yang, qui fêtaient à distance l’anniversaire de Tsung Pao, en présence de toutes les veuves et orphelines de la famille. La nouvelle jette bien sur un voila noir sur la cérémonie, qui se transforme du coup en oraison funèbre. Lors de l’enterrement, face au premier ministre venu honorer la dépouille du plus grand et dernier général de l’armée, la matriarche demande de l’aide, et une nouvelle troupe pour défendre les frontières. Mais celui-ci refuse, et on se rend très vite compte qu’il est lâche et peureux, qu’il dirige en sous main l’empire et se moque des Yang et des frontières, du moment qu’il peut s’arranger avec les Hsia, quitte à leur offrir un morceau de territoire et un tribut plus important. (Pour le coup fait historique avéré, les Song ont beaucoup pratiqué la chose). Excédée, la matronne remet alors le ministre véreux à sa place, ce que seule elle peut faire grâce à sa canne dragon, offerte par l’empereur pour corriger les ministres et décide de partir elle-même en expédition, avec sa maigre armée personnelle et ses filles. Petit bonus, elle décide d’emmener aussi son jeune petit fils, dernier descendant qui souhaite ardemment venger son père. Le cortège se met en route, les femmes à l’avant, avec un plan d’attaque bien définit. Puisque le nombre ne leur est pas favorable, elles attaqueront la base du roi Hsia de dos pour l’enlever et forcer les armées à reculer.




Mais la route n’est pas sans danger, et dans le premier défilé à traverser, une embuscade leur est tendue. Heureusement prévenues par un esclave chinois échappé de la forteresse Hsia, elle limite les dégâts en attaquant les positions des ennemis par surprises, mais perd la nourriture et est forcée de manger boue et racine pour se remplir la panse. Le campement est ensuite attaqué par les troupes ennemis, mais une fois encore la ruse des amazones et de leur troupe leur fait éviter le massacre, même si on en est pas loin (avec la capture temporaire de la grand-mère, sauvée in extremis). Le moment vient alors de franchir le dernier obstacle, une montagne escarpée dont le chemin est coupé par une gorge immense, surplombée par un simple pont en bois. Pont que se dépêche de faire brûler les Hsia, malgré les efforts de l’avant-garde qui parvient à passer de l’autre cotée avant que le pont ne s’écroule dans l’abime.




Vient alors la scène la plus hallucinante du film (aussi une des plus hallucinante que j’ai vu…), celle du pont humain : De chaque coté du gouffre, les amazones, des soldats et l’esclave évadé (qui a dans le temps fait ses preuves et été promu général en second) forment des piles, hautes de plusieurs mètres, puis se jettent en avant simultanément ! Les deux « têtes de pont » s’attrapent les bras, et hop voila un pont humain.




Toute l’armée leur passe sur le dos, puis la base se situant du mauvais coté se jette à son tour dans le vide, et remonte l’échelle humaine que constituent les membres du pont encore liés. Après tant d’effort, et grâce au sacrifice de quelques un resté en deçà du gouffre pour ralentir la progression des armées ennemies, la partie survivante de l’armée se retrouve aux portes de la cité ennemie. Reste à savoir comment éloigner l’immense armée et prendre d’assaut la forteresse. La réponse est donnée par la lune, qui brille dans l’eau d’un lac artificiel, qu’il suffira de relâcher au moment voulu afin de couper la plaine en deux avec le torrent ainsi libéré. Le commando se met donc en place, tout fonctionne convenablement même si l’attaque n’a pas lieu assez tôt pour empêcher l’exécution des otages. Tout se passe comme prévu, même si le barrage tarde à céder, pour maintenir le suspense. (Ah oui, bien sur les destructeurs du barrage se sacrifie puisqu’ils sont emportés par les eaux relâchées…) Le combat s’engage alors entre les Yang et la garde rapprochée du roi Hsia et de ses fils. Après divers revirements de situation, les Yang grâce à leur courage et au sacrifice des soldats arrivent à se retrouver face au roi et à ses fils, qu’elles tuent avec l’aide de l’esclave qui malheureusement meurt pour sauver le dernier descendant Yang. Le clan victorieux rentre chez lui, reçoit les hommages du premier ministre et de l’empereur. Les Yangs ont une fois de plus sauvés les Song de l’invasion militaire.

*

 

 

 La fresque s’arrête la, sur la peinture de la cité impériale devant laquelle se rend le cortège Yang, sous les yeux du premier ministre. Mettons tout de suite les choses au clair. D’ailleurs vous l’avez sûrement remarqué, mais le titre ne correspond pas à la vision que nous avons des amazones. Ce ne sont ici en aucun cas les fameuses guerrières que rencontrent Héraklès et Thésée, elles ne ressemblent en rien à Penthésilée et Hippolyte. Ici, pas de seins coupés. Et s’il y a absence de male, ce n’est pas par choix mais par résignation. Seul point commun en fait avec les légendaires femmes grecques, le combat : toutes se battent en effet remarquablement, du plus jeune à la plus vieille.




 Puisqu’on parle d’oppositions et de différence, autant enchaîner : Amis des films de kung-fu, attendez vous à un changement radical de mentalité. Ici, tout est tourné vers le groupe, vers la patrie et le but ultime qui justifie tous les sacrifices personnels. Ainsi, pas de combat individuels ou presque, pas d’individualité marquante, pas de héros, et si le générique nous permettait de saisir le nom de toutes les femmes, on les oublie bien vite pour ne se rappeler que celui de la grand-mère et de la femme de feu Tsung Pao, qui dirige la troupe. Les autres sont noyés dans la masse, et se sacrifient les unes après les autres à la cause. Pour nous, petits occidentaux individualistes et libéraux (au sens moral et social je veux dire), la mentalité de ce film peut être un choc s’il s’agit du premier de ce genre que l’on voit. L’individu est absorbé dans des concepts comme la patrie, l’armée, et est entièrement soumis au devoir, au clan, à l’empereur et à ses valeurs.

 Ces « amazones », pour revenir à elles, ne sont donc en aucun cas des féministes, des femmes spartiates retenant à la maison leur mari pour les empêcher de guerroyer, ou des personnages de Mizoguchi. Ce sont des guerrières qui se battent pour venger leurs maris, sans aucune revendication sociale quant à leur statut. Des amazones qui aiment et vengent leur mari donc, on aura tout vu…

 Passons à l’apparence du film, à sa surface. (Même si parler de la surface sans le fond et inversement est impossible…) Esthétiquement, le film est très beau, bien plus en tous cas que les productions habituelle du studio, qui comme je le rappelle au début de l’article étaient pour la plupart (presque toutes) tournées en studio. Les décors extérieurs, les costumes, le nombre de figurant, les scènes de bataille énormes (on est loin de 300 et de ces nuées d’hommes virtuels, mais pour un film de cette époque, le nombre de participants est énorme !). De plus la photo, l’attention portée à couleur donnent au film quelque chose de plus qu’aux autres « classiques » de la Shaw. Un petit truc « blockbuster » qui réussit bien à ce long métrage. Et en effet, contrairement à d’autres réalisateurs, très prolifique, Cheng Gang a une filmographie restreinte : ceci est du à deux choses : sa grande gueule et son perfectionnisme. En effet, passer un an sur un film (2 dit la bande annonce d’époque…) était chose peu concevable pour un studio entièrement tourné vers la rentabilité. Studio qui devait néanmoins y trouver son compte puisque c’était lui qui avait les plus gros cachets… Je disais donc perfectionnisme, et cela se voit, vu la perfection des batailles, on imagine sans peine le nombre de prise et les répétitions qui ont été nécessaires, etc…

 Bref ce film est une exception dans le paysage shawesque.

 Coté acteurs, la aussi c’est la grande classe : Lieh Lo au sommet de sa carrière (incarnant le seul véritable homme du film), Lily Ho, Ivy Ling Po, etc… Tout ce que comptait le Shaw Brothers comme stars féminines en fait ! Et cela n’est pas sans poser des problèmes, car on sait que les stars ont tendances à s’entrechoquer facilement, surtout sur un tournage aussi long et fastidieux ! Et encore plus quand le réalisateur fait des siennes, et ne tourne que quand bon lui semble !

 Ah oui, pour finir rapidement ce coté « esthétique », je voudrais souligner la bonne qualité des effets spéciaux (pour l’époque s’entend…) et le relatif réalisme des combats et situations dans lesquelles se retrouvent les protagonistes. Sans doute est ce du en partie au fait que le scénario est inspiré d’un opéra chinois très bien structuré.

 

 

 Sur le fond maintenant, beaucoup, et même trop de choses à dire. Il y a par exemple un rapport évident, et que l’on pourrait étudier et analyser sur 10 pages, entre le message du film, le scénario, et la situation de Honk-Hong, ou tourne Cheng Gang, face à la Chine. Les Yang, petit clan malgré sa réputation s’élève seul face à l’armée gigantesque des Hsia, l’affronte avec courage et détermination, et surtout à grand coup de sacrifices personnels. Et n’est ce pas ce que l’on demande aux citoyens de la ville-état pour résister à la Chine communiste, voisin géant qui effraie tant ? On pourrait aussi voir une sorte de David contre Goliath revisité, les héros remplacés par des entités.

 D’ailleurs j’ai lu par ci par la que le principal défaut du film était le manque de profondeur des personnages, de développement de chacun. Mais ceci n’est pas pour moi un défaut du Cheng Gang, mais simplement son but, et un aspect tout à fait logique de son film. Ce qui est ici montré, et mis en exergue, c’est le Tout, c’est le clan, c’est un état d’esprit. Et surtout pas des individualités, ce qui aurait été nécessaire pour « creuser » un peu les personnages. La seule mise un peu plus en avant, c’est Mu Kwei In, la générale en chef et femme de Tsung Pao. On pourrait aussi citer l’esclave échappé donc l’histoire personnelle est un peu plus développé que le reste, mais vraiment sans plus et surtout toujours pour mettre en avant son dévouement à la communauté, son courage et son abnégation : par exemple il abandonne sa sœur aux tortures Hsia pour aller prévenir les « amazones » du traquenard et servir sa patrie. Donc je ne reprocherais pas la superficialité des individualités, puisque le but du réalisateur était de montrer un groupe uni jusqu’au bout, de façon absolu, ou l’individu n’a de place qu’en tant que partie du Tout.

 Vouloir un développement de la personnalité de chacune relève donc pour moi de l’ethnocentrisme.




 Pour parler d’autres défauts du film, on pourrait gloser à propos du coté très « rétro » aujourd’hui des costumes et de la mise en scène, très friande de gros effets assez facile, mais tout de même efficace si l’on se met dans la posture ne n’attendre de ce film que ce qu’il se propose de donner, à savoir du grand spectacle divertissant plus que du cinéma d’auteur… Pour entrer dans un débat actuel, c’est comme demander à 300 de nous proposer une rétrospective de l’historiographie de la bataille des Thermopyles tout en proposant une nouvelle thèse quant à la volonté véritable de Xerxès lorsqu’il entreprend cette expédition contre l’avis de ses plus ingénieux conseillers. Le but de ce film est très clair : être une vitrine du studio vis-à-vis du monde, un peu comme l’est Yimou pour la Chine aujourd’hui avec ses superproductions. A l’heure ou le cinéma HK commençait à se « mondialiser » (terme anachronique à l’époque bien sur), Run Run Shaw, l’avisé patron de la firme anticipait et voulait se placer au niveau des films américain et européens qui débarquaient dans les salles et faisaient concurrences à ses films, même si ces derniers remportaient alors leurs plus beaux succès.

 Sorte de Ben-hur ou de Spartacus chinois, ce film est un péplum asiatique, un film qu retrace une épopée mi-légendaire mi-historique avec des moyens énormes, une bande d’acteurs de haut vol et une réalisation populaire, efficace, usant de pathos et d’effets classiques dans les films d’actions, propre à amener frissons, larmes, identification aux héros et sentiments vertueux aux spectateurs. Qui, en effet, serait insensible à l’oraison funèbre que prononce la Grand-mère pour son petit fils, alors qu’elle s’apprêtait à fêter son anniversaire, le tout sous les yeux embués de ses filles et belles filles. Et qui ne serait pas en colère devant la perfidie et la cruauté des terribles Hsia, auxquels Cheng Gang prête tous les vices. Grand défouloir, ils peuvent représenter pour chacun ce (et ceux) qu’il déteste et souhaiterait jeter dans la boue de l’humiliation.

 

 Ainsi, Les 14 Amazones est un film grand public, épique, qui regroupe les plus grands acteurs de son temps et de son pays dans des scènes de bataille énormes, avec des images somptueuses et des scènes cultes, comme celle du pont humain, le tout avec une mentalité très différente de la notre qui ne peut que faire réfléchir et ouvrir d’autres horizons. Grand péplum, fresque historique inratable, immense classique de la Shaw tout en se démarquant des autres productions du studio, ce film est à voir absolument.

 

 Carcharoth.



Publié dans Chine et HK

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
petit message ...Kikoo Carcharoth<br /> <br /> un petit bla bla pour te remercier d'avoir laissé un message sur la chat box de mon blog. Pas grave si tu n'aimes pas les manga ^__^, chacun ses gouts, et comme j'aime le cinéma asiatique, on a déjà ça en commun. <br /> Je vais d'ailleurs ouvrir une rubrique sur mon blog sur le cinéma asiatique, on pourra alors confronté nos points de vue ^__^<br /> <br /> Pour répondre à une autre de tes questions, je suis tombé sur ton article sur les 14 amozones via blogwizz.<br /> <br /> Et je te souhaite bonne continuation d'article sur des réalisateurs de la Shaw et sur la Shauw elle-même. Les amateurs apprécieront, j'en suis certaine. Quant au quidam, sa curiosité le poussera peut-être à aller voir de lui-même de plus prêt certains de ces films et ce grâce à ton travail sur ce bog.<br /> <br /> A plus ici ou là<br /> <br /> Supersab
Répondre
C
Mais de rien, ça me fait extrêmement plaisir ce que tu dis la ! Pour les infos elles sont pour la plupart disponible sur divers sites épars, je ne fais que les rassembler pour les rendre plus accessible, ma valeur ajouté est assez faible, tant le domaine de la Shaw est vaste et complexe à saisir dans son ensemble. Aussi si quelqu'un, spécialiste en la matière avait des reproches à me faire, c'est avec joie que je les accepterais ! Ceci dit une fois que j'aurais traité une bonne partie de ce que Wildside à sorti comme DVD (et apparemment ils vont s'arrêter la pour le moment, donc à moins de compter sur une aide illicite du web et de fansub qui traiterait les 655 autres films sortis en anglais, je m'arrêterais la) j'espère être en mesure de rédiger un article assez complet sur la Shaw et quelques uns de ses réalisateur vedettes. Mais cela prendra du temps, et n'est pour le moment qu'un projet... Surtout que ça n'a pas l'air de passioner grand monde...
Répondre
S
un film marrant..J'ai acheter ce film par pur hasard. J'ai beaucoup rigoler en le regardant pas que l'histoire soit comique en elle-même loin de là mais les répliques, les costumes...trés kitch ou rétro comme tu l'as souligné. Paradoxalement, c'est rafraichissant de telles scènes sans effet spéciaux à la matrix ou de baston à la "tigre et dragon". <br /> <br /> Sinon pareil que toi, grandiose la scène du pont humain.<br /> <br /> Pour le reste: logique de clan - négation de l'individu, devoir - famille - patrie, ça fait trop longtemps que j'ai vu le film pour soutenir le débat sur ces points, dslée.<br /> <br /> En tout cas, tu m'as donné envie de revoir ces 14 amazones.<br /> <br /> merci pour ces info sur la shaw brother.<br /> <br /> <br /> Supersab
Répondre